Que font les francs-maçons pour la société ?

Que font les francs-maçons pour la société ?

Quelles que soient leurs obédiences d’appartenance, qu’ils soient hommes ou femmes, déistes, théistes, athées ou agnostiques, les francs-maçons sont attachés aux principes républicains, à la laïcité, aux valeurs humanistes, comme à la dignité de la personne humaine sans considération d’âge, d’ethnie, de genre ou de croyance.

Au fil des années, les francs-maçons ont soutenu et parfois initié lois et réformes (à titre d’exemple : loi de séparation des églises et de l’état, planning familial, avortement, contraception, suppression de la peine de mort, etc.)

Fondé en fin de 19°siècle, au cœur de mouvements contestataires et féministes, LE DROIT HUMAIN se veut, depuis son origine, acteur du progrès social, de la libération des femmes, comme de la défense des droits de l’Homme.

À ce jour, le constat est accablant. Alors que les progrès technologiques y ont été considérables, le 20° siècle fut celui du « progrès meurtrier », des guerres, des génocides, des dévastations et de la pollution. Dictature du profit, logique financière dépourvue d’humanisme, escalade de la productivité, utilisation forcenée des ressources, perte d’avantages difficilement acquis par nos prédécesseurs ont creusé le fossé des inégalités dans la répartition des fruits du progrès.

Pourtant, tout comme hier « l’Homme doit être le terme unique d’où il faut partir et auquel il faut tout ramener » (D.Diderot). En un mot, l’Humain doit être au centre de nos préoccupations.

Il nous faut réfléchir aux problèmes d’aujourd’hui et dès maintenant aux enjeux de demain. Dans une société mondialisée où s’expansent haine, violences, obscurantisme, où l’Homme n’évolue plus à la vitesse des technologies qu’il a lui-même créées, quelle place lui restera-t-il – fût-il « augmenté » - entre robotique et intelligence artificielle ?

Les progrès technologiques doivent aller de pair avec la réflexion éthique et morale. Il appartient aux citoyens d’en fixer les bornes.

Ainsi, gardant en mémoire le sens des deux mots « Droit Humain », comme l’engagement social de nos fondateurs, nous devons travailler à notre perfectionnement personnel, mais aussi nous engager – chacun à sa mesure – pour le progrès de l’humanité.

Plusieurs voies nous sont offertes, qu’il s’agisse d’une implication personnelle directe (politique, associative ou autre) ou collective par le biais de notre obédience.

Alors que LE DROIT HUMAIN de France participe aux travaux de plusieurs associations nationales (Comité Laïcité République, Solidarité Laïque, Groupe d’étude des questions Africaines, etc.) et internationales (Alliance Maçonnique Européenne, Union Maçonnique Méditerranéenne, Contribution à la construction européenne, Centre de liaison siégeant au Conseil Economique et social des Nations Unies…) il met à contribution, tous les ans, chacun de ses 17.000 membres dans l’analyse d’une question sociale. (cf.annexe 1)

Le thème en est choisi par les représentants de toutes nos loges réunis au mois d’Août, à Paris, en Assemblée Générale annuelle.

La question est étudiée dans les loges par l’ensemble des Sœurs et Frères entre Septembre et Mars.

Les contributions sont regroupées au niveau régional, donnant lieu à un rapport analytique soumis au vote des représentants régionaux .

Tous les rapports régionaux sont synthétisés à l’échelon national en un rapport définitif, soumis à l’Assemblée Générale suivante (cf.supra).

Si ce rapport de synthèse est adopté, un vote supplémentaire décide de son extériorisation vers tous les élus de la République et les associations concernées par le thème.

Au-delà, pas de lobbying, mais nous répondons à toutes les invitations qui nous sont faites afin d’éclairer les élus voire les Ministères quant aux positions et propositions que nous défendons.

Ainsi, par ce processus parfaitement démocratique (Cf. Annexe N°2), les 17.000 membres du Droit Humain de France constituent une véritable force d’analyse et de proposition, dans le respect de leurs principes de liberté, égalité, fraternité et laïcité.

En guise de conclusion, précisons que le travail des francs-maçons du Droit Humain, par le biais de Commissions Nationales, va bien au-delà de ce qui vient d'être évoqué. Ces commissions impliquent le Conseil d’Administration du Droit Humain de France associé à des Frères et Sœurs experts, mais également l’ensemble des 17.000 membres (Cf.Annexe N°3) dont la réflexion alimente ces Commissions (Commission Perspectives sociétales, Commission Bioéthique, Commission Europe, Commission Dérives sectaires, Commission Laïcité et Droits de l’Homme…)

Annexe 1 : Questions sociales à l’étude des loges

  • Pour l’année 2015-2016 : « Les migrations : comment traiter ce nouveau défi européen et planétaire au XXI° siècle ? »
  • Pour l’année 2016-2017 : « Comment refonder une Europe humaniste, solidaire et démocratique ?

 

Annexe2 : Chemin question sociale.pdf

Annexe 3 : Chemin_question_perspectives societales.pdf