Un jour par an, le 8 mars, ... c'est bien peu !!!
Clara Zetkin, féministe allemande fit adopter, en 1911, par le Congrès International des femmes socialistes, le principe d’une « Journée Internationale des droits des femmes » et proposa de retenir le 8 mars, rappelant la première manifestation de femmes le 8 mars 1857 à New York.
Ce jour-là les couturières défilaient dans les rues pour réclamer l’égalité salariale avec les hommes.
Cette date a été choisie en 1977 par l’ONU pour devenir « journée internationale des droits des femmes ».
Le 8 mars n’est donc pas une journée de célébration de LA femme.
Il commémore les luttes des femmes dans le monde pour parvenir à une véritable égalité de traitement et de dignité.
Le DROIT HUMAIN, 1° obédience maçonnique mixte historique, est depuis toujours impliqué pour parvenir a l’égalité de tous les humains sans distinction de genre, d’ethnie, de croyance…. etc. À l’image de ses fondateurs Maria Deraismes et Georges Martin, il demeure mobilisé avec les femmes pour les luttes à venir, car beaucoup reste à faire pour parvenir à une égalité DE FAIT.
N’oublions pas que les femmes restent encore minoritaires parmi nos élus comme au niveau des directions des entreprises et de la haute fonction publique. Près de 50 % d’entre elles sont encore cantonnées dans 12 des 87 familles professionnelles. Elles occupent la majorité des emplois les moins qualifiés du secteur tertiaire et subissent davantage le chômage comme le temps partiel non choisi. Leurs salaires, leurs retraites sont moindres. Enfin un fossé se creuse entre l’élite féminine occupant des positions de pouvoir et l’ensemble des femmes qu’elles sont censées représenter ou auxquelles elles souhaitent s’adresser.
Ces inégalités de fait tiennent au regard porté sur les femmes par la société comme au poids des stéréotypes que beaucoup d’entre elles ont intériorisés.
Ce ne sont pas les femmes qu’il faut changer : ce sont nos mentalités et nos structures d’emploi.
Ce sujet majeur est au cœur des préoccupations du DROIT HUMAIN qui, depuis sa fondation au 19° siècle affirme « l’égalité de l’homme et de la femme ».
Ce combat des femmes appelle au soutien des hommes que l’on choisisse la voie du cœur ou celle de la raison.
Ce n’est pas être féministe que de demander pour les femmes l’égalité de fait en tous domaines : c’est tout simplement être humaniste….