L'engagement en franc-maçonnerie une résolution forte
L’engagement en franc-maçonnerie se développe dans une dynamique. Le franc-maçon passe de la conscience de sa démarche à la connaissance. Cela demande humilité, persévérance, doute fécond et travail personnel.
L’engagement est souvent proportionné à l’expérience acquise et se développe avec le temps. La conscience de cet engagement éclaire les responsabilités de chacun envers les autres membres, mais au-delà, envers le monde. Elle permet le passage de l’individu au groupe, du singulier à l’universel, de la volonté individuelle du franc-maçon à la volonté collective de l’Ordre. S’engager, c’est prendre sa part en franc-maçonnerie pour qu’elle reste en vie.
L’engagement reste cependant propre à chacun et relève de l’intime. Il oscille entre l’infiniment grand de l’ambition de la perfection et l’infiniment petit du plus humble des actes. Lorsque l’engagement est suffisamment maitrisé, l’idée de contrainte s’efface au profit d’une liberté totale ; le franc-maçon devient un initié, passeur de lumière, qui seul devant sa conscience ne le dit plus, mais le vit.
Le franc-maçon est un passeur d’idéal engagé et volontaire. Cette volonté le place dans la perspective de l’action : agir, oser agir. Il ose, car il a gagné en confiance, en liberté, en conscience dans un esprit de justice et de vérité. Animé par une ouverture d’esprit, une tolérance active et un idéal de progrès émancipateur il choisit librement le prolongement de son idéal dans divers engagements sociétaux, sans que cela soit une obligation.
L’engagement n’est pas un concept, ni une pratique rhétorique,mais une pratique contextualisée, conforme aux valeurs maçonniques. La question de l’engagement pose la question du sens de l’existence ; s’engager c’est donner du sens à son action au regard de soi et des autres.