Giuseppe Garibaldi, artisan de l'unité italienne
« Georges Troispoints – Moselle » s’est accordé quelques vacances dans l’archipel de La Maddalena, au nord-est de la Sardaigne.
Parmi toutes ces îles granitiques cernées d’eau turquoise, celle de Caprera abrite la demeure de Guiseppe Garibaldi aujourd’hui devenue musée. Il y décéda le 2 juin 1882.
En Amérique du Sud comme en Europe, particulièrement en France, il a mené de nombreuses entreprises militaires qui lui valurent le surnom de «héros des deux mondes », mais il fut avant tout un des artisans de l’unité italienne.
Initié à Montevideo en 1844 à la Loge " L'Asile de la Vertu", il sera 20 ans plus tard Grand Maître du Grand-Orient d’Italie.
Il s’était vu décerner en 1862, le titre honorifique de Premier Maçon d’Italie, car, « ….Plus que tout autre Italien, sans doute, il fut le porte-flambeau des principes fondamentaux de la maçonnerie : la liberté politique, religieuse et d’opinion ; l’égalité de tous devant la loi ; la fraternité, surtout en faveur des faibles, des nécessiteux et des opprimés ; la justice, le sens de l’intérêt général et la tolérance. » (1)
Alors, sans esprit polémique, en cette fin mai 2018 où l’Italie s’apprête à inclure dans un pacte de gouvernement, une clause antimaçonnique fondamentalement contraire aux principes constitutionnels prévalant dans les pays membres de l’Union européenne, comment ne pas songer à ceux, dont G. Garibaldi qui ont lutté contre toute forme de discrimination et toute forme d’atteinte à la liberté d’expression en quelque domaine que ce soit ?